Margot Delorme est née, il y a longtemps, dans ce pays du bout du monde où une langue de terre, coincée entre l’océan et le Bassin d’Arcachon, formait à l’époque, une presqu’île sauvage, sans constructions, battue par les vents marins et les marées. Seul son phare rouge et blanc défiait le paysage de toute sa hauteur longiligne. Ce distingué flambeau nommé « le phare d’Arcachon » guide les marins, depuis 1855, dans la dangereuse entrée du Bassin par la passe nord, entre le banc d’Arguin et le banc du Toulinguet. Pour accomplir sa mission, il fait de l’œil à l’imposante et majestueuse dune du Pyla qui cache sous sa masse de sable des secrets et des villages antiques oubliés.
Une légende circule dans le pays. « <em>On raconte qu’il y a trois ou quatre mille ans, un petit groupe de pauvres pêcheurs nomades s’étaient installées dans les marais tout au bout de l’océan sous la protection de la fée des dunes. La fée leur a tout appris pour qu’ils vivent dans l’abondance de leurs pêches et de leur culture. Le bon peuple, qui ne réfléchit jamais assez, cru pouvoir tirer toujours plus de la fée et finit par la maltraiter pour qu’elle révèle sa magie. Devant l’ingratitude et la méchanceté des hommes, elle se coucha au milieu de leur village en laissant au roi des sables le soin de la recouvrir. Celui-ci créa la plus haute dune qu’il soit afin de protéger la plus gentille des fées, faisant ainsi disparaître à jamais le village de ces pêcheurs ingrats(1).
Sur la minuscule péninsule du Cap-Ferret(2), dans les jeunes années de Margot, il n’y avait que peu d’habitants : des résiniers s’échinant tout le jour à récolter la sève bienfaitrice des grands pins, des pêcheurs au filet droit ou à la « trahine(3) » ou des ostréiculteurs venus, un siècle plus tôt de La Teste, installer leurs parcs à huitres. Dans ce coin perdu, ils pensaient trouver un endroit moins saturé de pêche et plus rentable. Le grand-père de Margot avait été un de ses courageux précurseurs.
Les quelques touristes aventureux, tels que Jean Cocteau, Francis Carco ou Roland Dorgelès, qui venaient séjourner à la belle saison dans le seul hôtel situé à Piquey, « l’hôtel Brice », n’étaient guère envahissants comme ils le sont aujourd’hui. À cette époque, quelques cabanes entouraient l’hôtel et la route pour découvrir ce coin de paradis du bout du monde s’arrêtait à « Jane de Boy ». Le seul moyen pour l’atteindre restait le bateau.
Dans sa toute petite enfance, Margot a vu construire l’unique route qui traverse maintenant les 20 km de la presqu’île.
Cette Ferretcapienne, petite-fille, fille et femme d’ostréiculteurs, a consacré toute sa vie à l’huitre dans un combat quotidien contre vents et marées. Après son veuvage, il y a maintenant plusieurs décennies, elle a abandonné l’exploitation des parcs à huitres familiaux, à ses deux fils.
Désormais, sa vie est une longue succession de journées identiques rythmées par les marées qui vident et remplissent le Bassin deux fois par jour.
Dans son antique cabane, aux murs chaulés et peinte en bleue, située à un jet de pierre de la plage et du chenal, la vie de la vieille dame n’a plus beaucoup de sens. Elle lit des romans d’amour ou cuisine des pâtisseries pour ses petits-enfants. Parfois, elle accompagne ses gamins pour ramasser des bigorneaux et des crabes ou les initie à la pêche à la foëne lorsque le jusant découvre les terres vaseuses du Bassin.
Margot n’est pas seule et abandonnée, ces enfants sont aimants, mais c’est une solitaire qui aime le calme et protège sa tranquillité. Elle ne fréquente que peu de monde et se contente d’un rapide et discret hochement de tête, pour saluer les habitants du village croisés sur la place de l’église les jours de marché. Ce n’est pas qu’elle ne les aime pas, non ! Simplement, elle n’a plus goût à côtoyer l’espèce humaine qui l’a bien souvent déçue et préfère garder son énergie et son reste de vitalité pour sillonner les lieux sur sa vieille bicyclette.
Chaque matin, à la morte-saison, quand les touristes ont déserté les lieux et rendu son âme au village ; lorsque l’eau de là-haut ne vient pas brouiller l’horizon en rafraîchissant l’atmosphère, mais plutôt, quand l’astre rayonnant réchauffe la terre et éveille les sens, Margot enfourche son vélo.
En quelques coups de pédales, elle retrouve le littoral. Au pied de la dune blonde, elle abandonne sa bicyclette contre le vieux pin maritime tordu à qui le vent a donné une allure de monstre bienveillant sorti d’un conte pour enfants.
Margot, le souffle un peu court, grimpe le tas de sable au milieu des oyats et des chardons. Le crissement de ses pas sur le sable fin fait fuir les insectes et parfois un lézard vert des sables ou un garenne au cul blanc.
Lorsqu’elle atteint le sommet, son regard se perd sans limites sur une symphonie de tons bleus et verts. Le grondement sourd et continu du ressac des vagues lui murmure une musique lancinante qui engourdit ses pensées.
À cet instant, elle n’est plus une grand-mère aux cheveux blancs, mais la petite fille du soleil à la recherche de ses illusions et de ses paradis perdus restés dans l’ombre de ce qu’elle a vécu.
Elle dévale la pente les bras levés vers le ciel d’azur en criant sa joie et son plaisir.
« J’ai 10 ans, je sais que c’est pas vrai, mais j’ai 10 ans », fredonne-t-elle dans sa tête.
Ensuite, elle marche sur la plage abandonnée où « coquillages et crustacés déplorent la fin de l’été », l’écume blanche caresse ses pieds nus.
La vieille femme respire à pleins poumons l’air salé et iodé, laissant le vent emmêler ses cheveux et fouetter son visage.
Cette communion avec la nature la rend pleinement heureuse. « Y a-t-il un bonheur plus parfait que celui-là », se demande-t-elle souvent ?
Après quelques pas sur cette plage déserte, il existe au sommet de la dune, enfouie à l’abri du vent, une cabane connue des seuls autochtones qui s’aventurent à pied aussi loin. Un artiste y séjourne la majeure partie de son temps, créant des sculptures en bois flotté, fabriquant des totems et des masques avec des objets récoltés sur le sable que les sempiternelles marées apportent ou que les touristes oublient.
Ce matin de septembre, l’artiste inconnu est assis sur un tronc d’arbre patiné par les flots, échoué au pied de la dune sûrement suite à une grande marée d’équinoxe et après un long voyage dans l’océan.
Cet homme semble assez grand, plutôt mince, son corps sec et musclé n’a pas une once de graisse. Il porte un vieux short kaki et un tee-shirt à rayures bleues et blanches, ses épaules sont recouvertes d’un pull-over bleu marine. Sur son crâne, sans doute un peu dégarni, trône un bonnet de laine enfoncé presque jusqu’aux yeux. Ses longs cheveux gris, attachés en catogan, dépassent de son couvre-chef.
Un bandana délavé s’entortille autour de son cou fripé. Ce petit foulard un peu crasseux amène Margot à l’imaginer chevauchant une Harley ou un pur-sang andalou. Pourquoi cet atypique personnage auréolé de mystère, la fait-elle fantasmer ? Après tout, ce n’est qu’un vieil homme. Il y en a plusieurs dans le village, mais on ne les voit jamais lire assis sur la plage. Ils sont plutôt installés dans le village ostréicole à ravauder des filets de pêche, trier des huitres ou fumer leur cigarette de papier maïs, le regard vague perdu dans leur mémoire défaillante.
Margot a souvent croisé cet homme ; installé dans cette immuable position, il lit.
Elle le surnomme « le vieux qui lisait des romans d’amour »(4) en référence à son auteur favori. Parlent-elles vraiment d’amour, ses lectures ? Peu importe, ce surnom lui est venu spontanément en voyant son visage brun et buriné par le soleil, son nez camard, ses lèvres épaisses et ridées qui lui donnent l’air d’un vieil Aztèque.
Ce bizarre personnage et Margot ne se sont jamais parlé. L’air rogue et bourru qu’il affecte, sans doute dans le simple but de faire fuir les curieux et préserver sa tranquille solitude créatrice, intimide un peu la vieille femme. Elle n’est pas de cette jeune génération qui a tous les culots et ose tout.
Cependant, ce matin, quand il a levé les yeux pour l’observer, elle a osé l’approcher et lui parler.
— Bonjour, Que lisez-vous ? a-t-elle demandé timidement.
Après un long silence en contemplation devant l’infinité de l’eau vrombissante, il s’est tourné vers elle et, sans répondre à sa question, l’a interrogé :
— Pourquoi traînez-vous ainsi seule sur la plage, si loin de tout ? Que cherchez-vous ?
— La paix et la liberté, lui a-t-elle répondu.
Cette réponse laconique a dû plaire au vieil homme, car un furtif sourire est apparu sur ses lèvres et une étincelle s’est allumée dans ses yeux bleus délavés.
Ces simples mots ont-ils réussi à l’apprivoiser ? C’est bien possible, car depuis ce jour, leurs rencontres, non convenues, seulement quand le destin veut bien leur faire vivre l’océan aux mêmes moments, sont devenues un plaisir. Ils aiment évoquer leurs vies respectives, leurs envies, leurs colères, leurs espoirs, leurs combats et même leurs désespoirs et leurs regrets. Le couple évoque régulièrement leur amour commun pour le Bassin qui pourtant ne leur a pas fait de cadeau. Ils constatent avec tristesse, que lentement, mais sûrement, ce lieu unique se dégrade et perd de sa magie par la surpopulation.
Parfois, leurs échanges ne sont faits que de ces mots qu’on se dit avec les yeux, quand parler semble ridicule.
Ils ont fini par échanger leurs patronymes. Il s’appelle Juan Belmonte.« Que c’est amusant ! « Un nom de torero »(5). Décidément, il n’y a pas de hasard. Voilà que Sépúlveda me vient une fois encore à l’esprit », a-t-elle songé en souriant intérieurement.
Juan n’est certainement pas matador, il n’a même jamais vu une corrida de sa vie. Ce nom, il le tient de son père immigré du pays ibère au début du XXe siècle.
Cet homonyme du grand toréro Belmonte est un ancien marin, originaire du Bassin, qui a fait plusieurs fois le tour de la terre par les voies maritimes sur un navire de charge. Désormais trop vieux pour naviguer et surtout trop pauvre pour posséder un bateau, il habite dans une ancienne cabane de résinier dans la forêt domaniale, à quelques centaines de mètres de là.
Dans sa jeunesse, avant de s’embarquer traïnayre(6) pour le péougue(7), il pêchait à la foëne, dans les esteys(8), des anguilles et carrelets qu’il revendait aux restaurants d’Arcachon. Sa mère et ses deux sœurs aînées étaient au service des riches bourgeois bordelais dans les cossues maisons de la ville d’hiver d’Arcachon. Quand son père s’est noyé avec les sept hommes de sa barque, lors d’une grande tempête dans la passe sud entre le banc d’Arguin et la dune, Juan s’est engagé dans la marine marchande pour ne revenir au pays que lorsque son corps fatigué ne lui a plus permis de naviguer.
Aujourd’hui, ses sœurs étant mortes sans descendances, il est seul au monde, sans famille. Ce n’est plus qu’une vieille carcasse usée qui attend tranquillement que le Dieu Neptune vienne le cueillir. Il n’a aucune crainte de la grande faucheuse, il est prêt à l’accueillir. Quitter cette terre ne le gêne pas, il en a fait si souvent le tour qu’il pense ne plus rien avoir à découvrir. Le plus bel endroit du monde, c’est ici sur cette presqu’île entre l’océan et le Bassin.
Puisqu’il ne peut plus parcourir les mers, il veut mourir près de l’océan. C’est pour cette raison qu’il vient, chaque jour, l’écouter lui chanter la chanson de sa jeunesse perdue. Il ne craint qu’une chose, ne pas pouvoir continuer à passer la dune, cela lui est de plus en plus difficile, ses vieilles jambes commencent à le trahir un peu.
En l’écoutant lui raconter ses vingt mille lieues sur les mers, Margot s’est prise d’affection pour ce vieil homme, presque autant qu’elle en a pour sa presqu’île.
À chacune de ses escapades vers l’océan désormais, elle pense à Juan. Y sera-t-il ? Le verra-t-elle ? Que lui racontera-t-il aujourd’hui ?
Cela rajoute du piment à sa promenade. Maintenant que Juan fait partie de sa vie, elle a retrouvé un élan de jeunesse qu’elle croyait oubliée et qui la fait pédaler avec plus de vivacité, malgré ses douleurs arthrosiques.
« Suis-je sotte de m’exciter ainsi. Je ressemble à une jeune écervelée de vingt ans qui se rend à un rendez-vous galant », songe-t-elle en se moquant d’elle-même.
Les mois de juillet et aout avec leur surpopulation estivale n’ont pas donné l’envie à Margot de rejoindre le bord de mer. Tous ces gens, sans gêne et sans respect l’insupportent, elle préfère se terrer dans sa cabane. De toute façon, Juan ne doit pas, non plus, être à leur rendez-vous habituel, il ne supporte pas plus qu’elle la populace.
Ensuite, les grandes pluies d’automnes puis les bourrasques gelées de l’hiver ont rebuté Margot pour des promenades à vélo. Le printemps revenu, la vieille femme à fait fi de ses douleurs rhumatismales pour tenter de revoir Juan. Elle est impatiente de reprendre leurs conversations. Mais, voilà des jours qu’elle arpente le rivage sans succès. Il n’est plus là ! Elle est inquiète :
« Pourquoi ne vient-il plus ? Serait-il malade ? », s’interroge-t-elle.
Elle n’ose pas s’aventurer seule dans la forêt à la recherche de sa cabane. Demander à ses fils de l’y conduire d’un coup de 4x4, jamais de la vie ! La seule fois où elle a voulu parler de Juan en famille, ses enfants se sont moqués d’elle, lui reprochant qu’avoir une idylle à son âge c’est ridicule et dégoûtant.
« Une idylle, pff... Comme ils sont sots ! Ce n’est que la vieillesse, nos souvenirs de jeunesse et notre amour du pays qui nous ont rapprochés ».
Elle a pensé faire appel à son petit-fils préféré pour l’accompagner, mais elle y a très vite renoncé. À quoi bon ! Les adolescents n’ont jamais le temps de ne rien faire, si ce n’est de rester des heures sur leur téléphone portable.
Ce matin de juin, lorsqu’elle enfourche sa bicyclette ce n’est pas sur le lieu habituel de leur rendez-vous qu’elle se rend, mais au village, chercher des nouvelles de Juan. Elle a besoin de savoir. Il doit bien y avoir quelqu’un qui le connaît. Ne serait-ce que le garde forestier ou peut-être la boulangère chez qui il se rend régulièrement acheter son pain.
Quand elle arrive sur la place du marché, les cloches sonnent le glas et un sinistre fourgon noir stationne devant l’église.
— Il n’y a pas grand monde ! Qui est-ce que l’on enterre ? demande-t-elle à Esther, la boulangère, qui sait tout sur tous et jacasse sans se faire prier.
— Oh ! Un pas grand-chose, un vieux fou à moitié clochard, qui traînait dans le coin depuis quelques années. Vous ne l’avez jamais vu sur sa bicyclette rouillée ? Le vieux et son « guingue(9) » on se demande comment ils résistaient encore. Pas bavard et pas aimable, jamais un mot à personne.
— Vous connaissez son nom ?
— Mordious ! Bien sûr que non, on ne le connait pas. Il ne parlait à personne, un vieux fou que je vous dis. Il paraît que le garde forestier l’a trouvé raide mort dans la dune du côté de la Lède(10) du « Truc Vert ». Je crois qu’il habitait une vieille baraque en planches, en pleine forêt, sans eau et sans la létricité. Un vrai sauvage ! Tout de même, il y a de drôles de gensses, vous ne trouvez pas, Mame Delorme ? Pourquoi donc il vous intéresse tant ce bagaboun(11) ?
Margot n’a pas répondu. Elle a compris. Le défunt que l’on enterre aujourd’hui, c’est Juan. Pressée de rejoindre le parvis de l’église, elle est sortie du magasin sans acheter de pain, sous le regard ahuri d’Esther. Le curé n’a pas pris la peine de faire rentrer le cercueil dans la maison du Seigneur. Il a donné, manifestement à contrecœur, une rapide bénédiction devant les portes ouvertes de l’arrière du véhicule. Ceci accompli, les portes ont claqué et les croquemorts ont pris la route du cimetière pour le confier au fossoyeur, afin qu’il l’ensevelisse dans la fosse commune, sans autre forme de cérémonie.
Margot restée seule, émue, le cœur serré, a observé cette scène avec tristesse. Elle trouve cela totalement dénué d’humanité.
« Nous ne sommes vraiment pas grand-chose sur cette vaste terre. Toute une vie d’aventure et de dur labeur balayée en un clin d’œil dans l’indifférence générale », songe- t-elle en essuyant rapidement une larme du revers de la main.
Elle enfourche son antique engin à pédales et part en direction de la Lède cueillir quelques immortelles des sables pour les poser près du tronc d’arbre au pied de la dune. Désormais, son éphémère ami lui manque presque autant que son défunt mari.
Les années suivantes, la cabane remplie des créations artistiques de Juan a disparu avec la tempête du siècle, lorsque la dune s’est effondrée le long du littoral.
Avec l’usure du temps et son lot de douleurs, Margot a ralenti la cadence de ses randonnées, jusqu’à ne plus y aller. D’ailleurs, ses enfants lui ont supprimé son vélo :
« Trop de voitures, trop dangereux », lui ont-ils asséné, sans discussion possible.
Cependant, le vieil homme et la mer continuent de l’accompagner à chacun de ses pas. Le cœur des vieilles personnes ne reste jamais fermé, il peut encore palpiter et s’emballer sur un éventuel amour naissant, si platonique soit-il.
Il en est ainsi de certaines rencontres inattendues et atypiques qui marquent pour toujours, que l’on n’oublie jamais et qui parfois, donnent du sens à la vie et vous réconcilient, pour un moment, avec l’espèce humaine.
Chaque soir, Margot tourne son regard vers les passes pour observer l’astre rougeoyant s’enfoncer dans la mer, en laissant voguer son esprit sur les vagues de ses souvenirs. Elle continue de parler, dans sa tête, avec Juan de la merveilleuse magie du Bassin d’Arcachon et de la beauté de sa presqu’île. Tant que le vieil homme du Cap-Ferret vit dans ses pensées, il n’est pas tout à fait mort.
1 Inspiré du livre « Les contes de la fée du bassin » – Charles Daney – ed La geste.
2 La presqu’île du Cap Ferret tire son nom de l’expression « lou cap herré » qui signifie en Gascon, « la pointe de fer ». Ce nom est lié aux trainées de couleur rouille que l’on peut parfois observer sur la plage lorsque l’eau du sous-sol ruisselle.
3 Filet de pêche que l’on traîne.
4 Roman de l’auteur chilien Luis Sepúlveda paru en 19895 Roman de l’auteur chilien Sepúlveda paru en 2001
6 Pécheur à la traine (une seine – filet de pêche)
7 Pêche en mer
8 Petit chenal. Partie d'un cours d'eau alimentant un chenal et qui, soumis au régime des marées
9 Vélo en patois « bordeluche ».
10 Dépression entre deux dunes.
11 Vagabond
Danielle BÉZIAT de MUNICO